Comment investir en bourse avec un PEA: le guide du débutant

Découvrez les informations indispensables pour bien démarrer votre Plan d’Épargne en Actions

Une matinée presque comme les autres

Il est 9 heures. Le facteur dépose trois courriers dans votre boite aux lettres : l'un de votre banquier, l'autre des impôts, et enfin votre journal.

Vous finissez votre café en ouvrant ces lettres.

Le premier courrier contient un décompte de votre livret A et de votre assurance vie : 0,5% d'intérêts pour le livret A et 1,5% pour votre fonds euro. C'est mieux que rien, me direz-vous. C’est vrai. Mais, ce n’est tout de même pas terrible.

Le deuxième courrier est un avis d'impôt sur le revenu. Vous n'aimez pas trop ce type de lettre. Une personne sur deux paie l'impôt sur le revenu en France, et vous en faites partie. Cela signifie que vous gagnez mieux votre vie que d'autres, qui sont parfois dans des situations difficiles. Et vos impôts permettent de les aider, ce qui est bien.

Mais, quand vous additionnez TVA, prélèvements sociaux et impôts sur le revenu, vous trouvez parfois que vous payez un peu trop. Bref, vous regardez le montant à payer. Au moins pas de mauvaise surprise. C'est ce à quoi vous vous attendiez.

Enfin, le journal. Peut-être que ce sera plus réjouissant. En fait, pas vraiment.

Beaucoup de mauvaises nouvelles, comme d'habitude. Passons sur le coronavirus sur lequel tous les journaux tournent en boucle. Passons aussi sur ce gros accident de la route sur l'A11 avec 5 morts. Et ce typhon qui a dévasté plusieurs villages en Asie de l'Est... Vous tournez vite les pages. Pour ne pas vous démoraliser davantage.

Des bonnes nouvelles ? Peut-être ce bon film qui sort au cinéma cette semaine. Ça va vous distraire un peu. Et cette photo d'un trader avec un grand sourire. Pourquoi sourit-il ? +12% en bourse ce mois. C'est vrai que c'est mieux que votre fonds euro...

Vous finissez votre café tranquillement. Vous êtes pensif. Peu d'intérêts sur vos placements, et trop d'impôts. Vous jalousez un peu ce trader avec ce grand sourire.

Est-ce une fatalité ? Ne pourriez-vous pas investir un peu en bourse sans prendre trop de risque ? Mais comment investir, et comment ne pas alourdir encore son impôt sur le revenu ?

En fait, vous connaissez une partie des réponses. Votre banquier vous l'a répété cent fois : le PEA est la seule solution pour investir en bourse sans payer davantage d'impôt.

Alors, pourquoi ne pas avoir franchi le pas ? Parce que vous avez un petit doute. Ou parce que vous trouvez tout cela compliqué et risqué. Et vous ne voulez pas vous prendre la tête avec cela.

Et puis vous êtes passé à autre chose.


Pourquoi ouvrir un PEA ?

Votre banquier ne vous ment pas, normalement. Le PEA et ses variantes (PEA PME et PEA jeune) vous permettent en effet d'investir en bourse sans payer davantage d'impôt. Donc si vous payez l'impôt sur le revenu et si vous avez un peu d'argent de côté, c'est presque un incontournable.

Sauf que vous n'avez probablement pas intérêt à souscrire le PEA que votre banquier vous propose. Nous reviendrons sur ce point plus loin.

Une seule condition pour ne pas payer ces 12,8% d'impôts sur le revenu au taux forfaitaire : ne pas sortir d'argent de votre PEA avant 5 ans. Vous pouvez acheter et vendre autant que vous le voulez à l'intérieur du PEA, mais il faut juste ne pas sortir l'argent du PEA pendant 5 années. Après cette période, vous pourrez retirer sans impôt quand vous le voulez, et réinvestir dans la limite de 150.000 € d’apport total (300.000 € pour un couple marié ou pacsé).

Vous trouvez cette période de 5 années trop longues ? C'est probablement une erreur. Je ne disserterai pas sur le temps qui passe très vite, ce qui est une banalité. Même si c'est vrai. Mais plutôt sur le fait qu'il est primordial de mettre un peu d'argent de côté pour le long terme. Pas pour quelques mois, ou quelques années. Mais plutôt pour votre enfant qui commencera ses études supérieures dans 5, 10 ou 20 ans... Ou alors pour votre retraite dans 10, 20, 30 ans ou 40 ans. Si l’on se place dans cette perspective, 5 ans, c'est une courte durée.

Et puis, vous pouvez ouvrir un PEA chez certains courtiers très compétitifs avec 1 €, juste pour prendre date et commencer le décompte des 5 ans. Donc c’est vraiment abordable pour tout le monde.

Vous pourrez alors alimenter au fil des années ce PEA avec de l'argent dont vous n'avez pas besoin à court terme. Et à partir de 5 ans, vous pourrez faire des retraits défiscalisés, tout en continuant à faire des apports.

Conclusion : ces 5 années ne sont pas une contrainte très forte, et l’on peut commencer avec très peu d'argent à investir dans cette niche fiscale. Il serait dommage de ne pas sauter sur cette opportunité, non ?

Vous êtes déjà convaincu, mais ne savez pas par où commencer? Vous avez un PEA, mais ne savez pas vraiment quoi en faire?

Alors l'approche ci-dessous pour bien commencer avec votre PEA en 4 étapes, ou plutôt 4 questions, est faite pour vous. Mais avant cela, je vous recommande de passer le test de profil investisseur sur ce site. Vous découvrirez ainsi si vous êtes plutôt un koala, un renard, ou un faucon. Cette information vous sera utile plus loin dans l'article.


Question N°1 : Combien investir via votre PEA ? 

Toute votre épargne ? Bien sûr que non.

Seulement une partie. Une partie dont vous n'avez pas besoin durant au moins 5 ans. Une partie sur laquelle vous êtes psychologiquement prêt à prendre des risques.

Selon les personnes, leur profil de risque et leur patrimoine, cela peut représenter 10%, 20%, 50%, voire 70% de votre épargne. Tout est possible. Il serait juste dommage de ne pas profiter de l’opportunité qu’est le PEA sur une partie même minime de son patrimoine.

Combien investir dans un PEA?

Comment alors déterminer le pourcentage adapté à sa situation ?

Une approche peut consister à envisager différents pourcentages de votre épargne. Puis à s'imaginer perdre 50% de cette valeur en quelques mois, voire quelques années avant de se rattraper et de gagner sur le long terme. Ce qui est tout à fait possible, car, si la bourse est un investissement gagnant à terme, attendez-vous à de fortes baisses certaines années. Il y a toujours eu des krachs par le passé et il y en aura de nouveau à l'avenir.

Donc, imaginez investir 10% de votre épargne en bourse via PEA et en perdre 50% en quelques mois. Vous perdriez donc 5% de votre épargne totale (10% x 50%). C’est à la fois beaucoup et peu. Beaucoup, car il s’agit de votre argent gagné en travaillant. Peu, car il ne s’agit que de 5%. Et rappelez-vous que ces pertes à court terme sont le prix à payer pour bénéficier des bonnes performances de la bourse sur le long terme. Qui ne risque rien n’a rien.

Ressentez-vous vraiment cette perte ? Le stress, l'insomnie, la douleur psychique. C'est douloureux ? Oui. Faisons alors comme chez le docteur. Évaluons la douleur entre 0 et 10. 0 étant indolore, 10 étant une souffrance insupportable.

Si vous êtes à une douleur bien en dessous de 5, continuez en passant à 20% d'investissement en bourse via PEA. Et imaginez à nouveau perdre 50% de ces 20%. Donc 10% de perte sur quelques mois cette fois-ci.

Si la douleur est toujours supportable, continuez avec 30%, puis 40%, puis... jusqu'à ce que vous sentez que vous arrivez à un niveau difficilement supportable.

Lorsque vous êtes à ce niveau, redescendez le pourcentage de façon à ce que vous soyez confortable avec le risque à assumer. Et fixez-vous probablement un peu plus bas, pour être vraiment à l'aise. Car on a souvent tendance à surestimer sa résistance psychologique au krach.

À la fin de cette évaluation, cela doit correspondre à un montant dont vous n'avez pas besoin pendant au moins les 5 prochaines années.

Vous avez ainsi trouvé une allocation cible en bourse via votre PEA. Cela peut être 5%, 50% ou n’importe quel pourcentage, suivant votre cas personnel. À vous de trouver le bon équilibre, ne perturbant ni votre sommeil, ni votre santé.

Une fois cette allocation déterminée, devriez-vous miser tout d'un coup, ou étaler ?

Vous pouvez investir d'un coup ce qui est statistiquement la meilleure solution. Mais votre vie et votre argent, c'est plus que de la statistique. Imaginez miser tout avant un krach. Ce ne serait pas de chance, car statistiquement peu probable. Mais c'est possible.

De plus, vous auriez avantage à vous tester progressivement aux fluctuations maniaco-dépressives du marché boursier. C'est en misant réellement son argent qu'on se rend compte si ces évolutions chaotiques nous perturbent ou non.

Pour ces 2 raisons, il est souvent recommandé d'investir progressivement, et d'arriver à son allocation cible au bout de plusieurs années. Par exemple, si l'allocation cible est de 30%, pourquoi ne pas investir ~10% par an pendant 3 ans, 2,5% par trimestre ? Cela vous permettrait de lisser les fluctuations boursières sur 3 ans, en achetant au plus haut, mais également au plus bas sur cette période. Et de vous tester progressivement.

Je parle beaucoup en pourcentage. Je sais. En effet, ce ne sont pas des pourcentages mais des billets en euros dans votre portefeuille! Une question revient alors souvent : quel est le montant minimal en euros à investir ?

En théorie, après avoir ouvert votre PEA avec 1 €, vous pourriez investir cet euro en bourse via un PEA. Mais cela vous coûterait relativement cher en frais pour seulement 1 €, et les actions ont souvent une valeur supérieure à 1 €. Enfin, honnêtement, vous perdrez votre temps... 

Par contre, à partir de 500 € ou 1000 € que vous pouvez verser progressivement dans votre PEA, et en choisissant un bon courtier ayant des frais optimisés (nous aborderons ce point à la question N°3), cela est tout à fait envisageable.

Alors, autant en profiter !

Question N°2 : Comment investir en bourse? 

Certains sites Internet vous « vendent » une façon unique d'investir (par exemple, uniquement des actions à forts dividendes). Ils vous orientent souvent fortement vers une approche, qui est généralement leur approche.

C’est trop limitatif. Il n'existe pas d’approche miracle. Il n’y a pas une seule façon gagnante de placer votre argent, mais des dizaines, voire davantage.

Prenons l’exemple de trois personnalités incontournables dans le domaine de l’investissement en bourse :

  • Jack Bogle recommande d'acheter des ETFs et de les conserver.
  • Warren Buffett se focalise sur les actions de "wonderful companies at fair price".
  • Paul Tudor Jones préconise d'être investi uniquement si les cours sont au-dessus de leur moyenne mobile à 200 jours. Ce que Warren Buffet et Jack Bogle déconseillent.

Ces 3 investisseurs à succès ont des approches différentes, parfois contradictoires, même si elles se sont toutes avérées gagnantes sur le long terme. Et l’on aurait pu lister beaucoup d'autres exemples.

ETF (Exchange Traded Funds) : fonds d’investissement cherchant à répliquer fidèlement et à moindre coût l’évolution d’un indice boursier. Aussi appelé Tracker.

Moyenne mobile à 200 jours : valeur moyenne des cours d’un titre sur les 200 derniers jours. Sur la plupart des graphiques boursiers disponibles sur Internet, vous pouvez faire apparaitre cette courbe de moyenne mobile et donc la comparer au cours actuel du titre concerné.

Mais s'il existe autant de façons de gagner en bourse, pourquoi la plupart des particuliers perdent-ils en bourse ? Parce qu'il y a des centaines de façons de perdre. Et c’est plus facile de perdre que de gagner.

En fait, il existe deux points communs aux approches gagnantes :

1

Avoir une stratégie ayant fait ses preuves et explicable de façon simple mais précise en répondant à 4 questions clés : qu'acheter, quand acheter, quand vendre, et comment rééquilibrer.

2

Tenir sa stratégie avec patience et discipline sur le long terme.

Simple et facile à dire. Très difficile à faire en pratique, surtout le deuxième point. Car aucune stratégie ne gagne tout le temps.

Il est extrêmement difficile de conserver une stratégie qui est décevante pendant quelques mois ou quelques années. Très difficile de conserver une stratégie sur 10 ans, 20 ans ou plus. Donc on change son approche. Souvent drastiquement. Ou alors on abandonne. Et c'est à ce moment qu'on perd.

Alors que faire pour commencer ?

Commencer avec une première stratégie simple et s'y tenir. S'y tenir que le marché fasse +50% ou -50% en quelques années.

Avec le temps et la pratique, il sera toujours possible d'ajouter une deuxième stratégie en parallèle de cette première stratégie, voire une troisième. Ce qui permettra de diversifier les approches. Et de ne pas trop miser sur une seule stratégie.

Dans le cas où vous auriez décidé, par exemple, d'investir 20% de votre épargne via PEA, vous pourriez décider de débuter avec 10% sur une première stratégie simple. Puis, après une phase d'apprentissage et d'analyse plus poussée, vous pourriez envisager en parallèle une autre stratégie différente, en y consacrant 10% additionnel de son épargne.

Conclusion : 10% sur une première stratégie simple pour commencer + 10% sur une autre stratégie à préciser dans quelques années ou plus tôt. Voilà une approche diversifiée, simple et progressive.

Mais quelle première stratégie choisir ?

Chacun a son style vestimentaire, son comportement, sa démarche... En bourse, c'est pareil. Il faut trouver son style, trouver une approche qui convient à votre profil d’investisseur et à votre personnalité. Une approche sur laquelle vous êtes très confortable. A ce stade, si vous avez passé le test de profil investisseur, vous devriez savoir si vous êtes plutôt un koala, un renard, ou un faucon. 

Abordons maintenant trois exemples de stratégies pour commencer à investir selon votre profil. Ces stratégies sont communiquées à titre informatif et pédagogique. Il ne s'agit pas de recommandations individualisées.



Stratégie PEA pour un koala

Vous avez fait le test et avez découvert que vous êtes un investisseur koala ? 

Si vous voulez gérer par vous-même votre argent, une stratégie pourrait consister à suivre les recommandations de Jack Bogle cité plus haut, en investissant dans quelques ETFs et en les conservant même si le marché fait -50%. Car cela devrait remonter à terme.

Investisseur en bourse avec un profil koala

Certaines personnes appellent cela du "lazy investing". Cela consiste à miser sur le marché, sans essayer de le battre et sans se soucier des fortes fluctuations. Vous resterez ainsi investi même pendant les krachs, car vous restez positif sur le long terme et car vous considérez que les marchés vont rebondir dans quelques mois, ou quelques années.

Si vous êtes un pur koala, vous devriez et devrez avoir les nerfs pour tenir pendant ces krachs, et avoir la patience pour attendre le rebond. Si vous n’êtes pas certain de pouvoir supporter sereinement les krachs, alors peut-être n’êtes-vous pas un pur koala. Je vous invite alors à envisager au moins partiellement une stratégie pour renard (cf. suggestions plus bas dans cet article). 

Une fois que vos investissements sont réalisés conformément à votre allocation cible, vous aurez très peu d’interventions sur votre épargne. Les principales interventions consisteront à procéder à quelques rééquilibrages, a priori une fois par an au maximum, de façon à ne pas trop dévier de votre allocation cible globale, et de votre allocation entre ETFs.

Rééquilibrage : opération consistant à ramener périodiquement la répartition de ses investissements à une allocation cible.

Imaginons avoir décidé d’une allocation cible théorique à 80% en obligations et à 20% en actions. Si les marchés actions montent, la part en actions aura tendance à augmenter, passant de 20% à 25%, puis potentiellement 30%, voire plus. La répartition réelle des investissements peut ainsi passer de "80% obligations / 20% actions" à "70% obligations / 30% actions". Le rééquilibrage vise alors à revenir à l’allocation cible de « 80% obligations / 20% actions »  en vendant 10% d’actions et en achetant 10% d’obligations (possible en PEA via l’ETF Lyxor PEA Obligations d'État Euro UCITS). Si, au contraire, les actions chutent fortement alors les 20% d’allocation en action initiale peuvent passer à 15% voire 10%. Le rééquilibrage consistera alors à acheter des actions à contre-courant lorsque les cours sont relativement bas, et à vendre des obligations. Et ainsi revenir à l’allocation initiale de « 80% obligations / 20% actions ». 

Une bonne pratique consiste à rééquilibrer soit annuellement pour minimiser les frais de transaction, soit lorsque les écarts entre répartition réelle et allocation cible sont trop importants (déviation de 5%, voire de plus de 10%). Combiner ces 2 possibilités est une option intéressante. Il s’agit alors de se fixer une date chaque année, par exemple le dernier jour de cotation de l’année, pour comparer ses investissements par rapport à sa répartition cible, et ne rééquilibrer que si l’on dévie de plus de 5% par rapport à l’allocation cible.

Pourquoi rééquilibrer ? Pour maintenir le niveau de risque de son épargne, et pour s’obliger mécaniquement à investir à contre-courant du marché en vendant lorsque les cours sont relativement hauts, et en achetant lorsque les cours sont relativement bas. Ce qui est, en général, un bon principe.

Pourquoi une stratégie à base d’ETF pour commencer ? Pourquoi pas une approche à base d’actions en direct ? Ce n'est pas parce que cette approche est toujours meilleure, ni parce que j’adore les ETFs. Rappelez-vous : il y a une multitude d'approches gagnantes possibles, via ETF, via actions, voire d’autres. Ce type d'approche via ETF semble à favoriser pour commencer parce que c’est plus simple et parce que cela permet de bien diversifier dès le début à frais limités. Surtout si l’on n’a que quelques centaines ou quelques milliers d'euros à investir pour commencer.

Cette stratégie basée sur les ETFs est très facile à mettre en place. Et sa rentabilité sur le long terme est historiquement impressionnante pour une stratégie aussi simple. Si l’on avait pu, par exemple, investir sur l’ETF Monde en dollar entre fin 1979 et fin 2019, on aurait en moyenne gagné presque 10% par an. Et 25 000 € investis en 1979 seraient presque devenus 1 million € en 2019 grâce aux intérêts composés.

Spectaculaire, non ?

Il est vrai qu’il aurait fallu tenir et rester investi pendant les krachs et les chutes temporaires des années 2000/2003 et 2008/2009, ce que relativement peu d’épargnants arrivent à supporter. Mais à long terme cela aurait été gagnant.

Le tableau ci-dessous résume cette première stratégie de pur koala, en répondant aux 4 questions clés mentionnées précédemment.

Questions Clés

Réponses

Exemples

Qu'acheter?

Quelques ETFs

On peut envisager investir dans 3 ou 4 ETFs. Par exemple: 40% USA, 20% Europe, 20% Japon, 20% pays émergents.

Quand Acheter ?

Progressivement

Investissements mensuels ou trimestriels sur les 2 ou 3 premières années jusqu'à arriver à l'allocation cible. Puis maintien de l'allocation cible via rééquilibrage.

Quand Vendre ?

On ne vend pas, sauf rééquilibrage

En théorie, sauf rééquilibrage, on ne vend pas, surtout pendant les krachs. Dans la pratique, vous pouvez évidemment faire des retraits partiels de votre PEA en cas de besoins importants.

Quand rééquilibrer ?

Une fois par an

Une fois par an, et si forte déviation vs. allocation cible (exemple: portefeuille d'ETF valorisé à 20% de son épargne totale alors que l'allocation cible est à 10%).

Tableau récapitulatif de la stratégie en bourse pour un investisseur profil koala

Facile, non ? Le plus dur reste de tenir bon et de ne pas vendre pendant les krachs. Ce que les purs koalas peuvent supporter.



Stratégie PEA pour un renard

Vous n'êtes pas un pur koala, mais plutôt un renard ? Et vous estimez que vous n’aurez pas la résistance et la tranquillité du pur koala pour supporter les grandes chutes boursières ?

Dans ce cas, une première stratégie de renard pourrait consister à suivre en partie un conseil de Paul Tudor Jones cité plus haut, et à l'appliquer sur des ETFs.

Investisseur en bourse avec un profil renard

Vous investirez ainsi sur quelques ETFs uniquement si leur cours reste au-dessus de leur moyenne mobile à 200 jours. Ou au-dessus de leur moyenne mobile à 10 mois ce qui est quasiment équivalent (car il y a en moyenne 22 jours de cotations par mois). Si le cours passe sous la moyenne mobile, on vend, et l’on garde l’argent correspondant en liquidité dans son PEA.

Les tests par rapport à la moyenne mobile et les décisions d’achat et de vente ne s’effectueront alors qu’en fin de mois. Afin de limiter les achats et ventes, de limiter les frais de transaction, et afin de ne pas s’obliger à regarder tous les jours les cours de bourse, ce qui reste stressant et souvent inutile.

Vous rééquilibrerez avec cette stratégie en suivant les mêmes principes et avec le même timing que pour la stratégie koala.

Cette stratégie basée sur les ETFs reste également simple. Reprenons l’exemple précédent de l’ETF Monde en dollar entre fin 1979 et fin 2019. Si l’on avait pu dérouler cette stratégie renard avec cette unique ETF, la rentabilité aurait été de 9% par an, en restant en cash lorsqu’on passe sous la moyenne mobile. Rentabilité fort probablement au-dessus des 10% si l’on avait pu investir en obligations à la place du cash (maintenant possible en PEA avec l’ETF Lyxor PEA Obligations d'État Euro UCITS). Donc équivalent à la stratégie koala en rentabilité.

Par contre, avec cette stratégie de renard, vous auriez évité de sombrer pendant les 3 derniers krachs (2000/2003, 2008/2009 et 2020). Et vous auriez subi une perte maximale en fin de mois et sur quelques mois de "seulement" -23% entre 1979 et 2019, alors que la stratégie koala perdait -54%. Plus facile à accepter pour la plupart des investisseurs, et préférable pour leur santé et leur sommeil.

Le tableau ci-dessous résume cette première stratégie de renard :

Questions Clés

Réponses

Exemples

Qu'acheter?

Quelques ETFs

On peut envisager investir dans 3 ou 4 ETFs. Par exemple: 40% USA, 20% Europe, 20% Japon, 20% pays émergents.

Quand Acheter ?

En fin de mois, si cours au dessus de MM10mois*

Prenons un exemple à partir du portefeuille d'ETFs ci-dessus. Si l'ETF Europe est en dessous de sa MM10mois et si les autres ETFs sont au-dessus de leur MM10mois en fin de mois, alors on sera investi pour le prochain mois à 80% en ETFs (40% USA+20%Japon+20%Emergents) et à 20% en cash (l'ETF Europe étant vendu)

Quand Vendre ?

En fin de mois, si cours au dessous de MM10mois*

Quand rééquilibrer ?

~Une fois pas an

Une fois par an, et si forte déviation vs. allocation cible (exemple: portefeuille d'ETF valorisé à 20% de son épargne totale alors que l'allocation cible est à 10%).

Tableau récapitulatif de la stratégie en bourse pour un investisseur profil renard

* MM10mois: moyenne mobile à 10 mois

Vous trouverez cette stratégie parfois frustrante, car vous sortirez de temps en temps du marché alors qu'a posteriori, on se rendra compte qu'on aurait dû rester dans le marché. C’est ce qu’on appelle un faux signal. Le prix à payer en quelque sorte pour se protéger contre les gros krachs.

Vous trouvez cette stratégie de renard peu séduisante? Alors, n’hésitez pas à vous renseigner sur le portefeuille Easy Trend. Ce portefeuille très simple aurait eu une performance impressionnante comme l’illustre le graphique en bas de cet article : 10 000 euros investis fin 1998 seraient valorisés à presque 150.000 euros fin 2023 (x15). Comme vous pouvez le voir ci-dessous, c’est bien supérieur à l’évolution du CAC 40 et de l’indice mondial des marchés actions! Et supérieur à la première stratégie de renard précédemment décrite.

Vous avez un profil mixte, à la fois koala et renard ? Alors vous pourriez associer les 2 approches de koala et de renard précédemment décrites. Par exemple, 5% sur la stratégie Koala et 5% sur la stratégie Renard Easy Trend. Cette double stratégie vous permettra d’amortir un peu les chutes et sera sans doute moins frustrante que la stratégie pure renard (car en cas de faux signaux, vous resterez partiellement investi sur le marché). Puis, plus tard, vous vous déciderez pour les 10% restant sur une autre stratégie peut-être plus avancée. Entre temps, vous auriez appris sur vous et sur vos réactions face à un marché maniaco-dépressif.



Stratégie PEA pour un faucon

Vous n'êtes ni koala, ni renard, mais plutôt un faucon.

Dans ce cas, vous êtes probablement plutôt orienté "trading". Une approche en 6 temps pourrait alors être plus adaptée :

Investisseur en bourse avec un profil faucon

1

Se former à l’analyse technique et aux figures chartistes. Une littérature abondante est disponible sur Amazon sur ce sujet (rechercher avec les mots clés "analyse technique" par exemple), voire en faisant des recherches sur Internet.

2

Définir une première stratégie faucon correspondant à son profil. Il conviendra ici de faire l'exercice très sérieusement en répondant en détail aux 4 questions suivantes : Qu'acheter ? Quand acheter ? Quand vendre ? Quand rééquilibrer ?

3

Tester sa stratégie sur un simulateur boursier sans argent réel pour découvrir les subtilités du trading sans se ruiner. Il serait ainsi possible de se tester au " jeu" sur ABCbourse.com ou sur boursematch.com. Puis de souscrire à des comptes de démonstration plus complexes (par exemple, ProRealTime Trading).

4

Affiner et finaliser sa première stratégie en fonction du retour d’expérience sur l’étape 3.

5

Commencer à investir avec cette stratégie avec une allocation bien inférieure à votre allocation cible de façon à continuer votre apprentissage avec de l'argent réel. Car vous risquez de perdre sur ces premiers essais.

6

Une fois que vous êtes à l'aise avec votre stratégie, augmenter les montants investis sur votre stratégie en vous limitant toutefois au niveau de votre allocation cible.

1

Se former à l’analyse technique et aux figures chartistes. Une littérature abondante est disponible sur Amazon sur ce sujet (rechercher avec les mots clés « analyse technique » par exemple), voire en faisant des recherches sur Internet.

2

Définir une première stratégie faucon correspondant à son profil. Il conviendra ici de faire l'exercice très sérieusement en répondant en détail aux 4 questions suivantes : Qu'acheter ? Quand acheter ? Quand vendre ? Quand rééquilibrer ?

3

Tester sa stratégie sur un simulateur boursier sans argent réel pour découvrir les subtilités du trading sans se ruiner. Il serait ainsi possible de se tester au « jeu » sur ABCbourse.com ou sur boursematch.com. Puis de souscrire à des comptes de démonstration plus complexes (par exemple, ProRealTime Trading).

4

Affiner et finaliser sa première stratégie en fonction du retour d’expérience sur l’étape 3.

5

Commencer à investir avec cette stratégie avec une allocation bien inférieure à votre allocation cible de façon à continuer votre apprentissage avec de l'argent réel. Car vous risquez de perdre sur ces premiers essais.

6

Une fois que vous êtes à l'aise avec votre stratégie, augmenter les montants investis sur votre stratégie en vous limitant toutefois au niveau de votre allocation cible.

Pourquoi autant de précautions ? Pourquoi y aller aussi progressivement ? Parce que le trading est très risqué et que les statistiques encouragent à la prudence. D'après l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), 89% des traders entre 2009 et 2013 ont perdu de l'argent. Il faut le savoir.


Question N°3 : Où ouvrir son PEA? 

Les PEA sont souvent souscrits auprès de sa propre banque. D'après l'AMF (avril 2018), 3 possesseurs sur 4 de PEA ou compte-titres le détiennent auprès d’une banque traditionnelle, et seulement 1 personne sur 4 chez une banque ou un courtier en ligne.

Pourtant, les meilleures offres sont généralement en ligne. 

Et comme vous pouvez le constater dans la dernière colonne du tableau ci-dessous, un PEA sort clairement du lot au niveau tarifaire: le PEA de Bourse Direct. Ce tableau compare le PEA de Bourse Direct aux autres PEA que nous appelons "standards".

Tableau comparatif entre différents banques de leurs frais de transaction PEA standards.

Vous noterez que la tarification est par palier. Vous aurez donc intérêt à placer un ordre au maximum d'un palier donné. Par exemple: chez Bourse Direct, un ordre de 200€ ou de 500€ subira des frais de 0,99€, donc autant passer des ordres de 500€.

N’hésitez pas à estimer les montants d’ordre que vous avez l’habitude de passer et à parcourir les frais des différents courtiers sur la ligne correspondante. Suivant votre cas, d’autres courtiers pourraient être envisagés.

Même en élargissant la comparaison à des offres plus "haut de gamme", Bourse Direct s’en sort toujours très bien au niveau tarif. Seul le surprenant PEA "Investor Store Integral" du Crédit Agricole semble parfois rivaliser.

Vous trouverez plus de détails sur nos analyses comparatives dans cet article.

Enfin, notez que les courtiers Degiro et Trade Republic envisagent de lancer leur PEA. Mais, ces lancements semblent toujours incertains. A suivre toutefois de près, vu les tarifs ultra-compétitifs de ces courtiers  hors PEA.


Conclusion

Pour un investisseur un minimum actif, le PEA de Bourse Direct nous semble être à ce jour le meilleur PEA du marché, parfois à égalité avec le PEA "Invest Store Integral" du Crédit Agricole.

 Pour un investisseur ne passant presque jamais d’ordre ou moins focalisé sur les tarifs, BforBank puis Boursorama et Fortuneo pourraient être des alternatives. Surtout si vous êtes déjà client chez ces banques car cela vous permettra d’avoir tout avec la même banque, ce qui est pratique.

À noter : je ne perçois aucune rémunération pour cet avis, essayant de rester neutre et objectif.


Question N°4 : Comment passer un ordre en bourse ?

Nous savons maintenant combien investir, avec quel type de stratégie pour débuter et avec quel courtier. Une fois votre PEA ouvert, il ne vous reste alors plus qu'à passer à l'action en passant les premiers ordres.

Les 11 étapes pour passer un ordre sont les suivantes :

1

Saisir le nom du titre ou son code mnémonique ou son code ISIN dans le moteur de recherche de votre banquier ou courtier.

2

Vérifier que le bon titre est sélectionné, et sur la bonne place de marché.

Par exemple, "EURONEXT PARIS" dans l’illustration ci-dessous.

3

Sélectionner votre compte concerné par l’ordre (PEA ou compte-titres).

4

Choisir s'il s'agit d'un achat ou d'une vente.

5

Préciser qu'il s'agit d'un achat au « comptant » (seule possibilité pour un PEA).

6

Indiquer la quantité de titres à acheter.

7

Préciser le type d'ordre.

Il est recommandé de passer des ordres "à cours limité" pour maîtriser le prix d'exécution. Pour des valeurs ou des ETFs très liquides, et quand le marché n'est pas trop volatil au moment du passage d'ordre, on pourrait envisager en alternative de passer des ordres "au marché". Ces ordres seront prioritaires. Les autres ordres ne sont pas recommandés lorsque l'on débute en bourse.

8

Indiquer le prix ou la limite d'achat ou de vente pour le titre considéré.

À ce moment, la valeur totale de votre ordre s’affiche automatiquement à droite (cf. "Capitaux approximatifs" entouré en rouge sur l’illustration).

9

Saisir la durée ou la date de validité de l'ordre.

10

Valider l'ordre.

En général, suite à cette validation, une nouvelle fenêtre apparait résumant l'opération et les frais estimés. Relisez alors très attentivement pour s'assurer que tout est correct.

11

Valider définitivement l'ordre.

1

Saisir le nom du titre ou son code mnémonique ou son code ISIN dans le moteur de recherche de votre banquier ou courtier.

2

Vérifier que le bon titre est sélectionné, et sur la bonne place de marché.

Par exemple, « EURONEXT PARIS » dans l’illustration ci-dessous.

3

Sélectionner votre compte concerné par l’ordre (PEA ou compte-titres).

4

Choisir s'il s'agit d'un achat ou d'une vente.

5

Préciser qu'il s'agit d'un achat au « comptant » (seule possibilité pour un PEA).

6

Indiquer la quantité de titres à acheter.

7

Préciser le type d'ordre.

Il est recommandé de passer des ordres « à cours limité » pour maîtriser le prix d'exécution. Pour des valeurs ou des ETFs très liquides, et quand le marché n'est pas trop volatil au moment du passage d'ordre, on pourrait envisager en alternative de passer des ordres « au marché ». Ces ordres seront prioritaires. Les autres ordres ne sont pas recommandés lorsque l'on débute en bourse.

8

Indiquer le prix ou la limite d'achat ou de vente pour le titre considéré.

À ce moment, la valeur totale de votre ordre s’affiche automatiquement à droite (cf. « Capitaux approximatifs » entouré en rouge sur l’illustration).

9

Saisir la durée ou la date de validité de l'ordre.

10

Valider l'ordre.

En général, suite à cette validation, une nouvelle fenêtre apparait résumant l'opération et les frais estimés. Relisez alors très attentivement pour s'assurer que tout est correct.

11

Valider définitivement l'ordre.

Vous trouverez ci-dessous ces étapes illustrées en prenant l’exemple de l’interface de Bourse Direct. La onzième étape n’est pas indiquée. Elle interviendra via une nouvelle fenêtre additionnelle de validation.

Les étapes pour passer un ordre en bourse

Même si l’interface varie d’une banque à l’autre, les informations à fournir restent les mêmes. À l’usage, vous verrez que les passages d’ordre n’ont rien de compliqué.


Conclusion

Voilà. Nous y sommes. Nous avons abordé les étapes indispensables pour bien débuter en bourse via son PEA en répondant à 4 questions clés :

Combien investir ? 

Investir via PEA uniquement une partie de l'argent dont on n’a pas besoin pendant 5 ans. Et limiter son PEA à une allocation cible en fonction de sa tolérance au risque. Une approche a été décrite pour vous aider à affiner cette allocation. Un investissement progressif est souvent recommandé.

Comment investir ?

Sélectionner une première stratégie simple respectant son profil. Quelques exemples de stratégie ont été décrits plus haut. Il s’agira alors de s’y tenir avec patience et discipline sur le long terme, surtout pendant les krachs.

Où ouvrir son PEA ? 

Bourse Direct est un choix intéressant. Des alternatives avec "Invest Store Integral" (Crédit Agricole), BforBank, voire Boursorama et Fortuneo pourraient être également envisagées suivant votre profil. Vous trouverez plus de détails sur nos analyses comparatives tarifaires dans cet article.

Comment passer un ordre ?

En suivant les 11 étapes mentionnées plus haut.

Il ne vous reste plus qu’à passer à l’action et "démarrer votre PEA". Avec des montants relativement modestes pour débuter. Comme vous l’avez vu, tout ceci n’est pas très compliqué. Choisissez vous-même votre propre stratégie. Le plus difficile sera alors de la tenir sur le long terme, de bien piloter votre PEA, et de résister à la panique ou à d’autres tentations.

Je vous invite à découvrir également le portefeuille Easy Trend. Car ce portefeuille peut être une bonne alternative pour débuter. Et sa performance est impressionnante sur le long terme: x15 entre fin1998 et fin 2023 comme indiqué ci-dessous. C’est bien supérieur à l’évolution du CAC 40 et de l’indice mondial des marchés actions! L’accès à Easy Trend est gratuit et sans engagement pendant 6 mois, donc n’hésitez pas à le tester. Libre à vous de décider après ces 6 mois si vous voulez continuer ou arrêter.

Enfin, si vous voulez aller encore plus loin, et si vous souhaitez diversifier sur plusieurs stratégies, n’hésitez pas à découvrir All Easy. Il s’agit d’un ensemble cohérent de portefeuilles  simples qui visent à dénicher les bonnes actions et les bons ETF au bon moment. 

Maintenant que vous avez toutes les informations pour bien démarrer votre PEA, je vous invite à franchir le pas. En vous souhaitant une bonne route !

Vous vous posez des questions sur votre patrimoine, et aimeriez bénéficier de conseils individualisés pour optimiser vos placements, votre fiscalité, votre transmission ou votre retraite.? Vous vous demandez quels sont les meilleurs PEA, Assurances Vie, voir PER ou Contrat de capitalisation.? Alors ne ratez pas nos "incontournables" en cliquant sur ce lien.

Easy Trend

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Comparatif des performances entre le MSCI World, le CAC 40 et Easy Trend entre début 1999 et décembre 2023.

L’investissement en bourse implique des risques. Les publications et les compositions des portefeuilles génériques diffusées par le Site  Piloter Son PEA  sont le reflet de nos analyses et de nos opinions. Les positions exprimées ont un caractère général, et ne peuvent être assimilées à des recommandations individualisées, car elles ne sont pas adaptées à chaque situation personnelle. Les lecteurs sont encouragés à prendre leurs propres décisions en fonction de leur situation et de leurs objectifs patrimoniaux. Chaque lecteur reste seul responsable de ses décisions d'investissement. Pour plus de détails, merci de consulter les CGU du Site.